Etudes françaises
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 Marcel PROUST : Un Amour de Swann

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imane




Messages : 6
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 34

Marcel PROUST : Un Amour de Swann Empty
MessageSujet: Marcel PROUST : Un Amour de Swann   Marcel PROUST : Un Amour de Swann Icon_minitimeLun 30 Nov - 17:21

PROUST (1870-1922) : meurt l’année ou MUSSOLINI prend le pouvoir en Italie et ou Niels BOHR reçoit son Prix nobel. Fascination pour FLAUBERT (L’Education sentimentale). Il n’écrit qu’une seule oeuvre achevée : A la Recherche du temps perdu qui comprend plusieurs volumes dont le premier s’intitule « Du coté de chez Swann » et comprend « Un amour de Swann » (partie médiane). Il écrit aussi des recueils : Les Plaisirs et les jours et Pastiches et mélanges. Deux autres oeuvres ont précédées La Recherche : Jean SAUTEUIL publiée en 1952 et Contre Sainte-Beuve publiée en 1954
Particularité de ce volume : a été refusé par 3 éditeurs. PROUST intitule dans un premier temps son oeuvre Les Intermittences du coeur qui comprend deux volumes : « Le Temps perdu » et « Le Temps retrouvé », nait ensuite un troisième volume : Le Coté de Guermantes. L’éditeur Grasset accepte en 1913 la publication mais impose à PROUST le retrait de 250 pages, le tout étant trop volumineux. Ce volume a donc été réduit. La partie retranchée : « Autour de Mme Swann » devient l’ouverture d’ A l’ombre des jeunes filles en fleur
Particularités du style de PROUST : divergence des scènes à partir d’un « noyau » central, incohérence dans les chronologies. Annonce de l’arrivée de Swann puis divergence du récit entre la soirée des adultes dans le jardin et du drame du coucher de l’enfant. L’amour se définie par la souffrance qui l’accompagne et par l’angoisse qu’il provoque, par la jalousie (cf Les Plaisirs et les jours « La Fin de la jalousie)
L’angoisse est la composante principale d’ »Un Amour de Swann »
Mots-clés : Mise en abyme. Définition de Lucien Dällenbach « enclave entretenant une relation de similitude avec l’oeuvre qui le contient »
Analepse. Définition de Gérard GENETTE « évocation après coup d’un évenement antérieur au point de l’histoire ou l’on se trouve ». L’oeuvre renvoit en éffet au temps de Combray ou Marcel PROUST pase ses vacances de 6 à 9 ans.
Cristallisation. Définition de STENDHAL « opération de l’ésprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte de l’objet aimé a de nouvelles perfections ».
Calembredaine : propos éxtravagant, plaisanterie cocasse (cf Docteur COTTARD : (blanche ? Blanche de Castille ? »
Calembour : jeu de mots fondé sur une similitude de sons recouvrant différents sens. Cf « Serpent à Sonates »
Mise en scène de l’ésthétique, récit de la relation amoureuse entre Swann et Odette de Crécy. Thème de l’amour : l’amour vue par Swann (conception, relation avec les femmes). Analogie avec Dom Juan. Charles Swann ne s’intérrèsse à Odette que lorsqu’il aperçoit une
certaine ressemblance avec la Zéphora de BOTICELLI. Il n’en tombe amoureux que dés lors qu’il ne la retrouve pas chez les Verdurin et qu’il la cherche dans Paris
Scène du « baiser du soir »
Salon Verdurin : langage social (monde des apparences et du faux-semblant), domination sous l’autorité de Mme VERDURIN (PROUST s’est inspiré de Madeleine LEMAIRE, artiste-peintre pour créer ce personnage). Idée de clan ; code linguistique et social (création de la langue Verdurin). Le Docteur COTTARD n’arrive pas à adopter ce language !
Personnages « binaires », début du récit : découverte du milieu social de la petite bourgeoisie.
Pianiste de le peintre
Demi-mondaine (Odette) et la tante du pianiste
Docteur COTTARD et Swann
M. et Mme VERDURIN
Concéption de la musique : similaire à celle de SCHOPENHAUER
Pour etre accepté dans le clan des VERDURIN : « adhérer tacitement à un crédo dont un des articles était que le jeune pianiste protégé par Mme VERDURIN cette année-là et dont elle disait : « Ca ne devrait pas être permis de savoir jouer du WAGNER comme ça ! », « enfonçait » à la fois Planté et Rubinstein et que le Docteur COTTARD avait plus de diagnostic que Potain ».
« Swann, lui, ne cherchait pas à trouver jolies les femmes avec qui il passait son temps, mais à passer son temps avec les femmes qu’il avait d’abord trouvées jolies. » page 54
« Quand Odette était apparue à Swann non pas certes sans beauté, mais d’un genre de beauté qui lui était indifférent, qui ne lui inspirait aucun désir, lui causait même une sorte de répulsion physique, de ces femmes comme tout le monde a les siennes, différentes pour chacun, et qui sont l’opposés du type que nos sens réclament »page 58
Grand amour de Swann pour le peintre hollandais VERMEER : celui-ci s’en sert pour s’éxcuser de ne pas pouvoir aller prendre le thé chez Odette. Odette qui n’a « jamais rien à faire ». Elle propose à Swann de le présenter à Mme VERDURIN dans l’éspoir qu’ils se rencontrent chez elle tous les soirs. Le grand-père de PROUST qui reçu une lettre de Swann lui demandant de le mettre en relation avec les VERDURIN donna une réponse négative (cela « cache une histoire de femme » dit-il) : c’est Odette elle-même qui l’émmène un soir chez les VERDURIN.
Portrait du Docteur COTTARD : personnage atypique dans la rue, dans les salons…
« Il ne laissait jamais passer une locution ou un nom propre qui lui étaient inconnus, sans tacher de se faire documenter sur eux. » cf page 65 sur Sarah BERNHARDT
Swann arrive chez les VERDURIN : « Swann avait en éffet sur les hommes mêmes intelligents qui ne sont jamais allés dans le monde, une des supériorités de ceux qui y ont un peu vécu, qui est de ne plus le transfigurer par le désir ou par l’horreur qu’il inspire à l’imagination, de le considérer comme sans aucune importance » page 66
Swann veut faire la connaissance de tout le monde (même Saniette). Mme VERDURIN est caractérisée par son rire (évanouissement. Elle demande au pianiste de jouer. Passage de l’observation des bronzes sur les chaises.
Grand amour de Swann pour la musique du pianiste (Sonate pour piano et violon de VINTHEUIL). La musique lui fait rennaitre des sensations qu’il avait auparavant déjà éprouver sur un autre air, dans un autre salon mais dont-il n’avait pu connaître le nom de celui-ci. Mme VERDURIN est enchantée de Swann (qui connaît personnelement le Président de la République Jules GREVY)
Rapprochement de Swann et d’Odette. Il aime particulièrement son thé
Un soir, ayant oublié sa boite à cigarettes il retourne chez elle et en profite pour lui montrer une gravure : la Zéphora de BOTICELLI dont il est fasciné par sa ressemblance avec Odette.
« Le mot d’oeuvre florentine rendit un grand service à Swann. Il lui permit, comme un titre, de faire pénétrer l’imade d’Odette dans un monde de rêves, ou elle n’avait pas eu accés jusqu’ici et où elle s’imprégna de noblesse. » page 91
Il constate un soir chez les VERDURIN qu’Odette est déjà partie. Il part à sa recherche dans Paris (chez PREVOST à l’aide de son cocher Rémi), l’angoisse monte, Swann constate qu’il n’est plus le même, qu’il n’est plus seul, que quelqu’un d’autre habite en lui !
Il finit par retrouver Odette à la Maison Dorée. Il se fascine pour ses catleyas qu’il prend l’habitude d’arranger.
« Peut être aussi Swann attachait-il sur ce visage d’Odette non encore possédée, ni même encore embrassée par lui, qu’il voyait pour la dernière fois, ce regard avec lequel, un jour de départ, on voudrait emporter un paysage qu’on va quitter pour toujours. » page 101
Il demande à Odette de lui jouer la Sonate de Vintheuil : « La vision la plus belle qui nous reste d’une oeuvre est souvent celle qui s’éleva au dessus des sons faux tirés par des doigts malhabiles. » Page 104
« Il lui manquait même ce petit renseignement initial qui, en nous permettant de nous imaginer ce que nous ne savons pas, nous donne envie de le connaître. » page 107
Contrairement à Odette, Swann se désintéresse de l’argent : « Ce qui parlait à son imagination, ce n’était pas la pratique du désintéressement c’en était le vocabulaire. » page115
Swann s’imagine rencontrer Odette tout les soirs. Il est géné de voir celle-ci parfois consacrer un peu de son temps à d’autres hommes (jalousie). Heureusement Mme VERDURIN fait tout pour les rapprochés, elle est la confidente de Swann.
Récit du repas avec FORCHEVILLE (invité par Odette) et BRICHOT, professeur à la Sorbonne. Ce dernier ne plait pas à Swann, ni aux VERDURIN : « Il n’est pas franc, c’est un monsieur cauteleux, toujours entre le zist et le zest. » Mr VERDURIN page 139
FORCHEVILLE se démarque par son langage, son snobisme. Il va précipité la disgrace de Swann.
Swann refuse la notion d’ »entretient » à propos d’Odette. Il lui apporte un soutient financier mais refuse de parler de « femme entretenue ».
On aborde ensuite le thème de la jalousie. Scène ou Swann cru qu’Odette lui mentit lorsqu’elle prétendait être souffrante : elle attendait en réalité quelqu’un d’autre ? La nuit tombée il
remarque de la lumière à ses volets, frappe sur ceux-ci et s’aperçoit qu’il est chez les voisins d’Odette.
Scène des lettres qu’Odette confie à Swann en lui demandant d’aller les postées. Swann doute de la sincérité d’Odette, se demande si elle le trompe. Il n’est pas invité à une partie de campagne organisée par les VERDURIN, sentiment de dégout pour le « petit clan ». Mme VERDURIN ne veut plus de Swann à ses diners.
Une des raisons pour laquelle il n’aimerait plus Odette : ses mensonges.
« S’il avait été forcer de rester là prés d’elle, à faire ce qu’elle voudrait ; alors combien tous les riens de la vie de Swann qui lui semblaient si tristes, au contraire parce qu’ils auraient en même temps fait partie de la vie d’Odette auraient pris[…] une sorte de douceur surabondante et de densité mystérieuse. »page 176
« Et sa haine, tout comme son amour, ayant besoin de se manifester et d’agir, il se plaisait à pousser de plus en plus loin ses imaginations mauvaises. » page 177
Swann ne voit plus Odette du fait de sa jalousie (son amour est une « maladie »)
« Et il lui gardait de ce regard enchanteur et bon autant de reconnaissance que si elle venait de l’avoir réellement et ce n’eût pas été seulement son imagination qui venait de le peindre pour donner satisfaction à son désir. » page 179
Il élabore des stratégies, s’entretient avec Mr CHARLUS afin d’en savoir plus sur les personnes avec lesquelles Odette sortait.
« Il lui arriva souvent sans se l’avouer de désirer la mort, c’était pour échapper moins à l’acuité de ses souffrances qu’a la monotonie de son éffort. » page 195
Odette souhaite « transformer » Swann. Celui-ci est convié par Mr CHARLUS à aller chez la Marquise de Saint-Euverte et lui demande de trouver un arrangement pour passer un moment avec Odette à trois pendant l’été (croisière…).
A la soirée (ou Odette est absente), Swann rencontre la Princesse des LAUMES qui lui propose de rejoindre Guermantes le soir même. Il refuse. Peu après il entend la Sonate de Vintheuil jouée par un artiste : il ne désire pas écouter puisque cela lui rappelle des souvenirs poignants avec Odette. Il pense que cette soirée marque la fin de son amour pour Odette, son amour va s’éstomper progressivement puis finira par disparaître…
A propos de VINTHEUIL : « La parole inéfable d’un seul absent […] suffisait à tenir en échec l’attention de trois cents personnes, et faisait de cette éstrade ou une âme était ainsi évoquée un des plus noble autels où pût s’accomplir une cérémonie surnaturelle » page 236
« Swann imaginait toute la partie de sa vie qu’il ne connaissait pas comme identique de la partie qu’il connaissait. Il imaginait ce qu’on lui taisait à l’aide de ce qu’on lui disait. » page 243
Swann reçoit une lettre anonyme disant qu’Odette fût la maîtresse de nombreux hommes. Il s’interroge sur la personne à l’origine de cette lettre. De mauvais souvenirs renaissent de
nouveau lorsque Swann se trouve au théâtre avec la Princesse des LAUMES, en lisant le dépliant pour connaître la pièce qui allait se jouée, il découvre le titre « Les filles de marbre », ce mot « marbre » le fait tressaillir De même lorsqu’il tourne la page, il découvre un nom de village qui lui rappelle un certain Mr de Bréauté qui d’après la lettre anonyme fût un amant d’Odette.
Swann se rend chez Odette, l’interroge, « soigne sa maladie » : « Il voulait lui donner plus de soin comme à une maladie qu’on découvre soudain plus grave » page 248
Champ léxical de l’angoisse : Swann s’est toujours interrogé à n’importe quels moments de ce qu’Odette pouvait faire sans lui, avec qui et pourquoi. Swann croise Mme COTTARD avec qui il s’entretient sur un portrait, il n’éspère plus revoir Odette et se rend compte de son érreur : avoir aimer une femme qui n’était pas faite pour lui !
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Marcel PROUST : Un Amour de Swann
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